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  • Colette

Les douleurs restent aussi intenses. A hurler...

Ma fille qui avait alors 7 ans a été infectée du covid en août 2020 (comme moi, le test est sorti positif pour moi, nous vivons au Pérou, il n'y avait alors que des tests de bout de doigt - goutte de sang).

10-15 août 2020. Phase covid actif :

  • douleurs fortes de la tête

  • problèmes de vision. Eblouissements, formes diverses

  • douleurs abdominales

  • perte d’odorat

(nb pas de fièvre, rien aux voies respiratoires)


Septembre

  • Douleurs abdominales

  • Salmonelle découverte avec l’arrivée d’un nouveau symptôme (vomissement) et traitée – les douleurs continuent après le traitement et l’élimination de la salmonelle

  • 18 heures de sommeil par 24 heures. Et les heures de réveil sont comateuses.

  • Cauchemars (7 à 10 par nuit)

Séances mises en place avec une sophrologue, peu d’effets (jusqu’en décembre)

Septembre-Mars

  • Perte d’odorat (qui revient peu à peu)

  • Douleurs abdominales

  • Fausses fièvres (impression de fièvre, avec le thermomètre à 37)

  • URGENCES Necker –

  • Rv gastroentérologue à Necker, le médecin ne voit rien à signaler

Décembre

  • Maux de tête intenses

  • Douleurs oculaires intenses. Visions étranges et de murs noirs ou bleus. Nous voyons un ophtalmologue qui lui fait faire des lunettes (sa vue a baissé), mais les douleurs restent aussi intenses. A hurler

  • IRM du cerveau - normale

  • Examen du cœur (échographie, holter, électroencéphalogramme) tout est normal

Nous voyons un neuropédiatre à Bicêtre. Examen normal, il dit que les céphalées sont psychologiques.

Electroencéphalogramme normal

L’ophtalmologue en France constate qu’elle a perdu de la vision depuis décembre, mais refuse de faire un fond de l’œil (avec dilatation).


Avril—juillet

  • Aux maux de tête s’ajoutent des douleurs musculaires et articulatoires intenses. Parfois impossibilité de marcher

Juillet : augmentation massive, rapide et inquiétante des douleurs aux yeux et à la tête.


Nous voyons une autre ophtalmologues qui fait un fond de l’œil et ordonne un OCT. Suspicion d’œdème papillaire

IRM et échographie des yeux (c’est un pseudo œdème papillaire – elle a des drusen), mais ses vaisseaux oculaires sont anormalement tortueux et son nerf optique est élevé, et elle a une forte diminution du champ de vision.


On réalise une ponction lombaire : pression à 38 (maximum 15 pour un enfant).


Diagnostic d’hypertension intracrânienne idiopathique. Traitement par un diurétique.


Les douleurs aux yeux disparaissent, mais pas celles à la tête (devant et à l’occiput), ni celles aux membres inférieurs, ni les cauchemars, ni l’épuisement. On objective les « failles » de sa concentration, les ruptures de son attention. Elle ressent des trous de mémoire, du brouillard cognitif, l’impossibilité de se concentrer. Pas envie de parler. Elle peut rester bouche bée, 2 minutes avant de répondre. Les bruits l’agressent.

Attaques de panique qui s’apaisent, mais elle ressent une peur permanente – comme si son elle-même se dérobait.

Douleurs aux poignets, parfois au petit doigt.

Cœur : impression de le sentir. Echographie cardiaque en septembre tout est normal. Mais à l’oxymètre on voit que son cœur monte parfois à 130. Tilttest prévu.


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